C’était un certain 11 juin 1986 à Guadalajara au Mexique. Le Maroc joue contre le Portugal. Un match à la portée des portugais disaient les commentateurs. Et pourtant c’est l’inverse qui se produise. L’équipe africaine a gagné 3-1 et a fini tête de groupe devant l’Angleterre. Le monde entier a applaudi la performance des coéquipiers de Zaki. L’Afrique a noté, non sans fierté, que c’est la première fois dans son histoire qu’une de ses équipes se qualifie au deuxième tour d’un mondial.
Après une participation très modeste au Mondial des USA en 1994, les marocains reviennent en force en 1998 en France. Les coéquipiers de Noureddine Naybet ont donné la meilleure des images du football Marocain. Ils ont joué un grand Match face à la Norvège avec laquelle ils ont partagé les points après avoir mené par deux fois au score.
Leur deuxième match les a opposé au grand Brésil contre lequel ils ont perdu logiquement 3-0. Il ont alors tout misé sur leur troisième rencontre contre l’Ecosse à Saint-Etienne, ils ont tout donné, ils ont rempli leur contrat et pourtant ils sont éliminés. Les Marocains qui se voyaient déjà affronter l’Italie en huitièmes on du faire leurs valises car l’incroyable a eu lieu dans l’autre rencontre et la Norvège a battu le Brésil invincible jusque là.
Henri Michel, le sélectionneur national qui sait pertinemment que son équipe est éliminée alors que sous ses yeux, elle vient de remporter un beau succès sur l’Ecosse, 3-0 a du mal à contenir ses larmes. Et on peut le comprendre, il se retire de la pire des façons qui soit!
Alors que faire? Maudire les Brésiliens de ne pas s’être donnés à fond pour faire ce qu’ils avaient à faire ou alors maudire l’arbitre qui a sifflé un pénalty dans les toutes dernières minutes qui n’avait pas lieu d’être, en tout cas le résultat est le même. Les Marocains ont quitté la compétition avec les honneurs et on se rappellera toujours de Salaheddine Bassir, Mostapha Hadji, Kamatcho qui ont su tenir tête aux plus grands et ont mis au grand jour la culture footbalistique Marocaine.